Cofondateur de l’éditeur d’applications mobiles Ripple Motion, Pierre Auclair le reconnaît : le monde de la finance ne lui est pas familier. Tant que sa start-up nantaise de 16 personnes pouvait autofinancer sa croissance, cet ingénieur de formation ne se posait pas trop de questions. Mais la perspective d’une levée de fonds et de besoins financiers accrus, notamment pour se développer à l’international, l’ont conduit à devenir membre de la place financière du Grand Ouest (NAPF).

Comprendre les contraintes des financeurs

Basé à Nantes, ce réseau regroupe 80 % des acteurs de la finance, du droit et du chiffre (fonds et banques régionales, réseaux de business angels, cabinets d’audit ou d’expertise-comptable) mais aussi des entrepreneurs. Un véritable « catalyseur de solutions de financement » régional. Des entités équivalentes existent à Lille, Lyon, Bordeaux, Marseille et Strasbourg, notamment.

Pour Pierre Auclair, l’objectif est ici d’acquérir « la culture financière » qui lui fait en partie défaut. « En rencontrant les dirigeants de fonds ou de banques dans un contexte non commercial, je m’informe sur leurs critères de validation d’un dossier, par exemple. Je comprends mieux leurs contraintes », explique l’entrepreneur nantais qui s’est inscrit à plusieurs commissions mises en place par NAPF.

Chaque année, une vingtaine de ces commissions sont programmées. Sur des problématiques concrètes (gouvernance, transmission, financement, développement…), entrepreneurs et financiers (en tout une dizaine de personnes) réfléchissent et s’informent sur les besoins et attentes des uns et des autres. « Une première commission à laquelle j’ai participé était en charge d’établir un cahier de bonnes pratiques à destination des entrepreneurs et des porteurs de projet, permettant une meilleure structuration de leurs dossiers en vue d’être présentés à des partenaires bancaires, résume Pierre Auclair. Nous avons rencontré les différents acteurs bancaires (chargés d’affaires, gestionnaires de risques, chefs de service) pour comprendre comment ils évaluent un dossier de demande de financement. Cela m’a apporté une meilleure connaissance de l’environnement financier local et des contraintes qui dirigent leurs prises de décision. » Les échanges peuvent aussi prendre la forme de petits-déjeuners thématiques ou d’afterworks.

Soirées de rencontre avec les financiers

NAPF organise également des événements ouverts aux non-membres. Fin septembre se tiendra à la CCI de Nantes « Connexion Finance », une soirée de rencontre entrepreneurs-investisseurs. « Faire en sorte qu’ils dialoguent en dehors du cadre habituel permet de rapprocher les points de vue. Cela suffit parfois à débloquer un dossier de financement », estime Philippe Audureau, président de NAPF qui revendique environ 160 membres dont une moitié d’entrepreneurs. L’inscription à NAPF est accessible aux start-up et aux PME les plus modestes. La cotisation annuelle va de 300 à 1.000 euros par an, selon la taille de l’entreprise.

Pour le moment, la priorité de Pierre Auclair est de consolider son modèle en France tout en anticipant les solutions de financement à mettre en place pour attaquer l’international. Ses échanges via NAPF l’ont manifestement aidé à y voir plus clair, notamment sur les avantages et les inconvénients d’une ouverture du capital à des fonds. « Pour un entrepreneur, l’écosystème financier est difficile à appréhender, constate Philippe Audureau. Rencontrer différents profils de financiers facilite sa réflexion pour, au final, identifier les solutions adaptées à entreprise. » De quoi partir mieux armé à la conquête de la croissance.

Référence : Les échos Entrepreneurs

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Animation :

Jean-François YERLE – Fidal

Intervenants :

Jean-François BOUCHARD – Banque Populaire Atlantique

Jérôme DUCHESNE – SYD Conseil

Christelle BOUTOLLEAU – Europe Technologies

Alain MARION – Hérige

Point conjoncture par Frédéric BOISSIER – Banque de France

       L’adhésion des collaborateurs au projet d’entreprise est une des clés de la réussite à long terme. Etre en permanence à l’écoute, faire converger les intérêts des salariés et des actionnaires, développer le sentiment de contribuer à une oeuvre collective…toutes ces dynamiques participent autant à la performance de l’entreprise qu’à la satisfaction des salariés. Quelles organisations, quels circuits de décision et de communication peut-on mettre en place, quels en sont les coûts, les risques et les facteurs clés de succès? Venez puiser l’inspiration et les idées qui vous guideront pour mobiliser davantage les forces vives de votre entreprise.

Frédéric BOISSIER, Banque de France, nous réserve la primeur d’une prévision toute fraiche : +3% de progression des investissements des entreprises pour 2016 ! Par ailleurs, le niveau des commandes est passé au dessus du niveau des stocks, comme le montre le graphique ci-dessous :

Jérôme DUCHESNE, de chez SYD Conseil Intégration, était souvent démarché par des cabinets de recrutement, notamment sur LinkedIn :

« Depuis que j’ai ajouté la mention « associé » sur mon profil, je ne suis plus contacté. L’association des salariés au capital m’a permis de fédérer les collaborateurs autour du développement de l’entreprise et de les fidéliser. Il s’agit de susciter une énergie collective autour d’une vision : construire une entreprise qui devienne le premier intégrateur Microsoft! »

Christelle BOUTOLLEAU, nous parle d’un avantage majeur de l’actionnariat salarié. Par ailleurs, il y a chez Europe Technologies 3 grands facteurs qui fondent le choix des salariés associés :

« L’actionnariat salarié est un bon moyen de mieux rémunérer les collaborateurs quand tout va bien, et d’amortir le choc en cas de difficultés. D’autre part, il y a 3 grands piliers qui permettent de choisir les salariés à associer au capital : la motivation, le collectif et l’engagement! »

Alain MARION nous parle des valeurs de l’entreprise familiale Hérige, anciennement VM Matériaux :

« Nous avons toujours été convaincus qu’une entreprise ne peut fonctionner que si les salariés [et les clients] sont mis en avant. C’est pourquoi nous avons proposé aux salariés une participation au capital 1 an avant notre entrée en bourse. De plus, le fait d’être une société cotée permet de régler le problème de la liquidité!

L’actionnariat salarié, dans une entreprise familiale, permet d’agrandir la famille! »

Jérôme DUCHESNE reprend en soulignant les enjeux qu’il y a à fidéliser les salariés dans son secteur, qui se caractérise par un fort turnover et des coûts de formation importants :

« L’actionnariat salarié m’a permis de garder un homme clé dans une étape stratégique de croissance de l’entreprise. »

Anne BLANCHE, de chez Deloitte, en profite pour parler des réflexions de la commission Gouvernance au sein de NAPF :

« La gouvernance doit être agile et évoluer avec l’entreprise. Comment amener les salariés à participer à la fois au capital et au projet d’entreprise du dirigeant? »

Rendez-vous sur votre espace membre, vous y trouverez la présentation intégrale, y compris la boîte à outils réalisée par Jean-François YERLE, avocat associé chez Fidal.

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Arnaud De SAINT OURS – Deloitte et Associés

Intervenants :

Stéphane PASQUIER – Natixis Energeco

Roland BESARD – Bouyer Leroux

Jeanfred De SAINT SEINE – Charie

Christophe GABORY – FMGC

Nicolas RENAULT – EDF

Sébastien SOLEILLE – Deloitte et Associés

Les enjeux environnementaux, l’évolution des coûts de l’énergie et des réglementations nécessitent d’adapter l’outil de production, les bâtiments et les sources d’approvisionnement. Du diagnostic des économies réalisables au financement des investissements, les besoins sont spécifiques à chaque secteur d’activité et chaque entreprise. L’offre de services dépend des stratégies territoriales existantes. Dans ce contexte, quelles ressources mobiliser et quels projets mettre en place pour réussir la transition énergétique dans votre entreprise ?

La région Pays de la Loire est très dépendante des énergies fossiles. En effet, elle importe 78% de son énergie dont seulement 7,3% en énergies renouvelables…

… Cependant, selon Stéphane PASQUIER :

 « La transition énergétique, c’est l’affaire des territoires, et elle est en marche dans la région !».

Jeanfred de SAINT SEINE nous explique que chez Charier, la transition énergétique s’est traduite par le financement d’une usine de valorisation du biogaz par cogénération :

« Les facteurs clés du succès ont sans doute été l’hébergement du projet dans une société ad-hoc, au capital de laquelle nous avons invité notre partenaire énergéticien : une start-up ! »

Chez FMGC, la première phase de transition énergétique a été un échec, pour des raisons techniques, comme nous l’explique Christophe GABORY. Néanmoins :

« Cela a permis d’ouvrir les esprits vers des projets énergétiques tels que la récupération de chaleur et une gestion centralisée de l’énergie. Le temps qu’on a perdu, c’est du temps gagné pour plus tard ! »

Nicolas RENAULT, de chez EDF, nous parle des enjeux de la production bas carbone :

« Notre objectif premier est de limiter le réchauffement climatique, et donc les émissions de CO₂. Nous sommes convaincus que l’électricité de demain sera bas carbone ! » 

Roland BESNARD décrit les objectifs de son groupe en matière de transition énergétique :

« Nous visons une gestion exemplaire de nos ressources, y compris énergétiques, c’est pourquoi nous avons d’ores et déjà commencé à diversifier notre consommation énergétique. »

Sébastien SOLEILLE, souligne l’existence de multiples stratégies, mais insiste sur le fait que :

« Il existe de multiples stratégies de transition énergétiques, et les politiques doivent être prises en main par les territoires et pour les entreprises ! »

On observe, de plus, une montée en puissance du financement participatif, qui mobilise l’action collective de tous les acteurs économiques d’un territoire autour de la transition énergétique. Plus d’informations dans notre ouvrage : « Vous avez dit crowd-funding ? »

Rendez-vous sur votre espace membre, vous y trouverez la présentation de Deloitte et quelques informations pour mener votre transition énergétique avec succès !

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– Arnaud BULOUP – Directeur de missions Senior – EY Advisory

Intervenants :

– Jean-Pierre DELEPLANQUE – Directeur opérationnel – IMA Protect

– Philippe KERVOËLEN – Directeur Général Délégué Support – SERIS
– Guillaume ARDILLON – Responsable Transformation Numérique – TERRENA
– Solenne BLANC – Directeur EY Digital
– Alban De l’ESPINAY – Directeur de mission – EY Advisory

La révolution digitale génère des idées, des initiatives dans les entreprises. Souvent menés avec agilité par les directions opérationnelles et marketing, les projets digitaux n’offrent pas le retour sur investissement attendu et sont parfois des échecs cuisants… Après deux heures de retour d’expériences, nous avons sélectionné quatre citations pour répondre à vos questions : Qu’est-ce que la transformation digitale peut nous apporter ? Dans quel but l’utiliser ? En quoi consiste-t-elle ? Doit-on opérer notre transformation digitale ?

Philippe KERVOËLEN, Directeur Général Délégué Support chez SERIS témoigne :

« Le digital nous a apporté beaucoup de souplesse pour gérer la mobilité du personnel et les dossiers administratifs des salariés ! »

Jean-Pierre DELEPLANQUE, Directeur opérationnel chez IMA Protect, spécialiste de la télésurveillance en voit les applications possibles dans son secteur :

« Grâce au digital, nous travaillons sur la maison intelligente au service de la réduction des risques domestiques! »

Enfin, Guillaume ARDILLON, responsable Transformation Numérique chez TERRENA nous la décrit :

« La transformation digitale, ce sont des process internes optimisés, mais ce sont aussi de nouveaux usages et donc de nouveaux marchés ! »

« Le retour sur investissement n’est pas forcément maîtrisé, mais il y a un risque à ne rien faire : le retour sur non-investissement peut être dramatique ! »

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SÉCURISER LES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX DES ENTREPRISES ET DE L’IMMOBILIER

Il fut Animé par Jean-François YERLE, Avocat associé Fidal, avec les Apports et Témoignages de :

– Camille JARRY, Avocat en droit de l’environnement, FIDAL
– Christophe MADEC, Directeur de Clientèle, BESSE
– Hervé GUEGUEN, Responsable Région Ouest, ICF
– Thierry DELALANDE, Responsable Service Patrimoine, Environnement et Risques industriels, TERRENA
– Dominique GOUBAULT, PDG, GOUBAULT IMPRIMEUR
– Stéphane CAILLAUD, Directeur Technique Régional, BOUYGUES IMMOBILIER

Les risques environnementaux peuvent remettre en cause la validité ou la viabilité d’une opération à toutes des étapes : création, développement d’une activité, opération de financement ou de transmission d’entreprise, mais aussi protection du patrimoine immobilier, familial ou non. La clé est de connaitre les risques, et d’anticiper le plus en amont possible afin d’y apporter une solution réaliste, en fonction des coûts induits.

Philippe Audureau, Président de NAPF :

« A force de vouloir vivre sans risque, on risque de ne plus avoir envie de vivre ».

Roger Martineau, Directeur Régional de la Banque de France :

« La prévision de 1% de croissance semble raisonnable sur 2015 en France »

Jean François Yerle, Avocat Associé Fidal :

« La jurisprudence sanctionne de plus en plus l’ignorance d’une pollution causée par l’activité de son entreprise ».

Dominique Goubault, PDG Goubault Imprimeur :

« Quand on est imprimeur, on est contraint à la réputation. Etre en avance sur la réglementation a un effet de levier sur le business ». « La responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise est un facteur de motivation des salariés. On partage le profit, à condition qu’on en ait et qu’on l’ait fait de manière propre. Quand je présente les comptes aux salariés, j’explique comment nous faisons du profit, et comment on le répartit ».

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